Mission I - 2: En avant!

Asuma était vraiment très perplexe. Il avait la sensation d'avoir en main plusieurs informations mais avait du mal à en comprendre le sens. Shuro était pensif, cela se voyait. Asuma perçut même son air mécontent après avoir jeté un regard vers la fenêtre. Il craignait peut être qu'ils s'éternisent... Cela se confirma quand sa grand mère leur proposa des chambres pour la nuit. son petit fils tourna ses grands yeux bleus vers elle et lui lança un regard qui signifiait qu'il ne voyait pas cette proposition d'un bon oeil.

Asuma avait profité de ce moment pour poser ses questions et les réponses ne se firent pas attendre. Bien sûr oui, il avait été indiscret, provoquant sans doute la colère chez le jeune homme peut être même l'indignation. Mais il avait bien fait de poser cette question. Il connaissait à présent le prénom du frère de Shuro et sans savoir pourquoi il était content de détenir cette information.

« ... ... ... Sauf que Daïsuke était pas mal indépendant, vous voyez? Y’é parti parce qu’il voyait grand. Et mon Shushuuuuu à dû avoir pitié d’moi, heeeeein? »

Asuma tira une longue bouffée sur sa cigarette et sourit à la vieille dame pour lui signifier qu'il avait bien compris où étaient ses limites et qu'il la remerciait d'avoir si aimablement répondu. Il sentit de façon certaine la tension qui régnait entre Mio et Shuro. Ce dernier n'avait pas semblé apprécier qu'elle pense lui faire pitié et était intervenu chose rare depuis qu'ils étaient arrivé.

« Ouais, c’est ça, c’est comme vous voulez croire, grand-mère… »

Il n'était pas au bout de ses peines le pauvre ! Lee enchaîna en posant des questions lui aussi et ces questions là étaient bien plus osées. Asuma manquât de s'étouffer avec sa fumée en l'entendant parler du fantôme. Aurait-il osé lui même ? Il en doutait mais après tout, que risquaient-ils ?

Malheureusement, il comprit très vite qu'ils n'auraient pas les réponses à leurs questions. Mio était malade, son petit fils vint lui apporter des médicaments et elle donna des réponses plus que vagues, sans doute même sans réel rapport avec ce que Lee demandait. Shuro sembla préférer l'accompagner jusque dans la chambre, il leur fit comprendre que la vieille était mourante ce qui sembla affecter fortement le jeune ninja.

Asuma comprit dès son retour de la chambre qu'il allait être temps de monter se reposer. Il sourit à Lee, s'avança vers Shuro pour monter à l'étage et se tourna vers Temari l'interrogeant du regard... Allait-elle les suivre ? Elle était restée dans ses pensées il ne savait si elle était prête à dormir ou non.

- Il est tard en effet, je crois que dormir nous fera le plus grand bien, dit il au jeune homme en souriant.

Temari était restée silencieuse tout le long. Elle avait observé alternativement ses coéquipiers qui posaient les questions et les réponses de la vieille dame. Elle avait noté les réactions successives de Shuro. Il ne semblait pas apprécier les questions mais c'était à prévoir, après tout leur présence même l'agaçait.

Elle ne put retenir un sourire narquois en entendant les réponses de la vieille folle. Elle savait depuis le début qu'elle n'était pas bien dans sa tête, elle répondait complètement à côté et quelque chose lui disait que ce n'était pas fait exprès...

« Faut la pardonné. Elle n’est pas très bonne santé… Mais au moins, elle a semblé apprécier votre compagnie… c’est déjà ça de bien, pour le peu de temps qu’il lui reste… »

*Et voilà j'avais raison, la vieille sénile est presque morte... pas étonnant qu'elle réponde à côté, complètement folle la vieille !*

Elle fut quand même surprise de noter une pointe d'émotion dans la voix et dans l'air de Shuro. Non, en fait elle n'était pas surprise, ou du moins l'étonnement fut bref, après tout, il n'avait pas manqué de céder à l'émotion dans la cuisine... Alors il aimait sa grand mère, pas étonnant ça. Avec la vie qu'il avait eu, elle était tout ce qui lui restait et inversement d'ailleurs.

Elle repensa alors à la réponse que la grand mère avait faite à Lee, ça ne renseignait sans doute pas trop les deux ninjas mais elle commençait à comprendre.

« Ah! Ouaais… Bah… J’suis pas certaine, hein? Parce que le Fantôme est une légende… On en entendait parler au Pays d’la Neige… Les histoires disent qu’y est réputé pour ses actes de bravoures… Un peu comme un Robin des bois dans le froid, ahahah… vous comprenez? Non…? C’est pô grave… Comme si qui ramassait l’Argent des riches pour les donner aux pauvres… héhé… Parait que c’était un bô jeune homme aussi… mais comme, c’fait des siècles que c’est raconté, y serait plus de mon âge, vous croyez pas? Héhé… Y serait peut-être intéressé par moi, ahahah! »

*Le fantôme blanc... Daisuke est... daisuke est bien le fantôme blanc... mais oui, bien sûr. il a choisi ce nom d'emprunt à cause de cette vieille légende que ses parents lui racontait durant son enfance au pays de la neige."

Temari était sûre d'elle, elle sourit, le premier vrai sourire depuis qu'elle était ici. Enfin, les choses avançaient. Il fallait en savoir plus... seulement bien sûr si Shuro savait quelque chose parce que la vieille était hors service. D'ailleurs, après qu'elle ait pris ses médicaments, son petit fils l'accompagna dans sa chambre non sans leur jeter un regard noir qui les défiait de l'en empêcher.

Sans surprise, Lee s'inquiétait de la santé de la vieille et Asuma acceptait la proposition - et encore c'est vite dit plutôt une sommation- d'aller se coucher. Shuro, revenu de la chambre les regardait avec toute la force nécessaire pour leur signifier qu'il souhaiter les voir dormir. Asuma se tenait déjà prêt à monter dans les chambres à distance respectable de Shuro...
Temari jaugea la situation et avança vers le jeune homme. Asuma la regardait il voulait sans doute savoir si elle allait les suivre. Arrivée près de Shuro, elle approcha ses lèvres de son oreille et dans un murmure, le souffle chaud, après l'avoir regardé de manière un peu hautaine, elle lui dit doucement :

- Savez-vous que malgré ce que vous m'avez confié, il faudra que nous arrêtions votre frère ? Nous ne comptons pas le laisser agir ainsi. Il ne peut pas continuer à faire du mal ainsi.

Temari regarda ensuite Shuro et dit qu'elle acceptait volontier sa proposition, que dormir lui ferait le plus grand bien.

Évidemment, la réaction du morveux, du petit brun sembla agacer l’adulte à la peau blanche, alors que celui-ci lui lançait un regard exaspéré… Pour changer, tiens. Il ne répondit même pas à la question. Si sa grand-mère ne l’avait pas fait, il ne le ferait pas non plus. Après tout, ces gens là, la santé de la femme ne les regardait pas le moindre du monde, alors pourquoi demander? Pourquoi se préoccuper d’eux, après tout? Il fallait dire qu’au fond, il était bien content qu’ils se lèvent tous, sans rouspéter, sans demander davantage de lui. Cela avait d’ailleurs semblé l’effrayer de se retrouver seul en compagnie de toute cette belle bande de malade qui s’amusent qu’à interroger tout ce qui bougeait autour d’eux. Il fut toutefois particulièrement agacé lorsque la blondiennette l’observa et ouvrit de nouveau la bouche. Elle était drôle, celle-là!

Il leur indiqua de monter les escaliers, suite à quoi il le suivit, rattrapant la jeune ninja. Si elle croyait qu’il laissait tout tomber ainsi? Pff… Il se pencha vers elle, sans menace dans la voix, mais presque :

« Daïsuke ne se laissera jamais faire. Vous n’y arriverez pas. »

Il n’y avait qu’elle qui puisse l’entendre, mais cela avait suffisamment de sous-entendu pour la laisser sur sa faim un bon moment. Au fond, il ne faisait qu’espérer que son frère ne soit pas assez bête pour se jeter directement dans la gueule du loup, à moins bien sûr qu’il n’ait prévu le coup…

Une fois en haut, il leur indiqua les chambres : l’une pour les deux messieurs qui le faisaient bien chier depuis le début, et l’autre, juste en face de leur porte, pour la miss enquiquineuse, merdeuse et tout ce que vous voudrez. Il leur indiqua la porte de la salle deau, tout prêt, et les laissa là, en plan, sans trop se poser de question avant d’aller faire claquer, plus loin dans le long couloir, sa propre porte.

Temari n'avait osé répondre à Shuro lorsqu'il lui avait dit que Daisuke ne se ferait pas prendre. Que pourrait-il faire seul contre plusieurs équipes ninja ? Elle sentait que l'aîné voulait se rassurer, penser que son frère ne courait pas tant de risque et elle n'avait pas la force de l'en dissuader, il était tard et tout le monde était fatigué. Ils avaient de la chance de dormir dans une chambre déjà, d'avoir reçu l'hospitalité.

Il n'allait pas répondre à la question de Lee, il ne leur dirait plus un mot c'était évident. Temari entra dans la chambre, elle posa son éventail près du lit, s'allongea et s'endormit aussitôt. La lune en croissant laissait filtrer une douce lumière à travers la fenêtre qui éclairait le visage de la jeune ninja.

Elle dormait les traits tirés par le soucis et la réflexion, son sommeil était perturbé. Elle remuait beaucoup.

"Une vieille femme s'approcha d'elle alors qu'elle se reposait près d'un arbre. La femme lui tendit ne bouteille de saké en lui lançant un sourire édenté et elle dit "tu n'auras rien de ce que tu attends pauvre petite fille stupide". Temari leva la tête vers la femme qui la regarda de ses grands yeux bleus. Elle vit alors les yeux pâlir jusqu'à devenir blancs... A ce moment là, la femme disparu pour laisser place à une pierre tombale. Temari lut les inscriptions, il y a avait le nom Mio d'inscrit... Un fantôme alors...."

Temari se redressa dans son lit, elle avait fait un cauchemar. Cette mission la travaillait plus qu'elle ne l'avait imaginé. Elle regarda le ciel, s'allongea et tenta de se rendormir mais n'y arrivait pas. Elle resta ainsi durant plus d'une heure à repenser à la mission, à tout ce qu'elle avait appris. Une seule question restait sans réponse. Elle connaissait l'enfance de Daisuke mais ne connaissait pas la raison, le but de ses actions et l'endroit où il se trouvait... C'est ce qu'il restait à déterminer.
Il ne restait plus qu'à espérer que les autres équipes reviennent avec d'autres informations.

Lorsque le jour pointa et que les rayons du soleil commencèrent à éclairer la chambre, Temari s'assit dans le lit, s'étira et attendit d'entendre la porte de la chambre de Shuro s'ouvrir pour sortir de la chambre. Elle ne voulait pas se permettre de se promener dans al maison tant que les hôtes dormaient.

Bien, il était temps de dormir en effet et c'est non sans déplaisir qu'Asuma gravit les marches de l'escalier pour rejoindre la chambre. Il attendit quelques minutes que Lee dorme avant de lui aussi s'allonger et dormir. Juste le temps de s'assurer que tout allait bien et de fumer une dernière cigarette.

Shuro avait semblait passablement énervé et Asuma était certain qu'ils ne devaient pas insister, ne plus poser de question. Pour ce qui était de la vieille femme, ils ne pouvaient rien faire. Personne ne pouvait lutter contre la vieillesse. Ce sont des choses qui arrivent et l'on n'y pouvait rien et ce quoiqu'en pense Oroshimaru d'ailleurs. Car c'était bien connu le sanin avait toujours recherché l'immortalité. Mais bon, leur mission, pour une fois ne le concernait pas.

Asuma se coucha donc épuisé par la journée passée. Il espérait que les autres aillent bien de leur côté. Surtout Kurenai...Il dormit d'une traite rien ne venant perturber son sommeil.

*******************************

Le lendemain, il se leva, la douce lumière du soleil filtrant à travers la fenêtre et éclairant le visage de Lee qui dormait en souriant. Asuma enfila rapidement ses affaires après un brin de toilette, il alluma une cigarette et réfléchit. Ils devaient repartir aujourd'hui et rejoindre le point de ralliement. Ils n'obtiendraient rien de plus ici il était temps d'y aller. Il ne fallait pas abuser de l'hospitalité de Mio, et Shuro bien qu'il ait sans doute dormi, ne devait pas avoir changé d'opinion sur eux et serait agacé s'ils restaient.

Asuma devait donc attendre que tous soient levé et ensuite ils feraient leurs adieux. Lee serait sans doute affligé de laisser Mio.[i]

Lee regarda shuro en se disant que tête de mule comme il avait l'air d'être, il ne lui répondrait pas. Il ne posa plus de question le sommeil l'emportait, c'est somnolant qu'il monta les escaliers s'endormant de temps à autres puis se réveillant en reprenant l'assention de ces derniers.

Arrivée dans la chambre il regarda Asuma, lui fit un sourire et il s'allongea dans le lit gentiment offert par leur hôtes.

Lee regardait le plafond fixement quand il vit un petit animal vert gambader sur les murs il se leva, regarda le lit voisin, Asuma dormait à poings fermés, puis il reporta son attention sur l'étrange animal "skouiiik skouiiiik" la bête poussait de petit cris stridents. Lee le suivait des yeux quand la chose verte sauta par la fenêtre, Lee courut à sa suite et sauta par la fenêtre, il plongea dans le vide dans une longue chute qui se finit dans une marmite géante de Curry revigorant que Karashi remuait avec entrain!
Lee nageait et prenait un plaisir fou à boire la tasse quand une tortue s'adressa a lui...

"Bonjour toi tu cherches le skouiik skouiiik comme nous tous alors suis l'hirondelle velue et tu trouvera la solution"

Lee regarda la tortue et lui dit...

"mais.. cesse dont de raconter des choses qui ne veulent rien dire !!"

Il l'attrapa et la dévora. Ensuite une louche pénétra dans la marmite, elle attrapa une grande quantité de curry ainsi que Lee et se vida au dessus d'un bol, Lee retomba dans une grande chute interminable et ..

Hein ??? Quoi ???

Lee venait de se réveiller Asuma était assis sur son lit et il fumait une cigarette, il s'essuya le front trempé de sueur, regarda son sensei d'intérim et se leva pour se rhabiller.

Passage de l'élite correctionnelle [T] : correction de l'orthographe

Et si eux s’étaient endormis; lui pas. Il était resté près de la fenêtre à contempler ce noir, cherchant tant bien que mal à le sonder. En vain. Sans doute que son aveugle de frère arrivait à voir plus clair que lui, au fond. Mais il lui manquait. Il s’inquiétait pour la destiné à laquelle il était voué. À une mort certaine, c’était évident. Il comprenait, il voyait clair dans son jeu. Mais se taisait, n’en parlait pas, parce que cela lui faisait du mal, en vérité. Ce n’était pas quelqu’un de mauvais. Mais… Mais ce qu’il faisait n’était pas bien non plus, n’est-ce pas? Et si… Et s’ils l’attrapaient? Il se donnerait lui-même la mort, peut-être? Non, ça n’était pas son genre. Pourtant, il devait savoir exactement ce qu’il faisait. Après tout, lui avait toujours été le plus brillant des deux. Les plus entreprenant, peut-être, aussi, e le plus téméraire, alors que Shuro, et bien, toujours à être très prudent, ne pas prendre de risque inutile. Juste être normal, quoi. Lui n’avait jamais été destiné à une vie mouvementée. Donc pas à être ninja. Mais Daï’? C’était autre chose. Et cette puissance, tout de même, qui se cachait en lui faisait donnait froid dans le dos.

Il pu percevoir ce faible rayon, percer à jour ses idées confuses. Et s’il mourrait, aujourd’hui? Ou demain? Ou cette semaine? Et s’il disparaissait réellement? Non plus seulement de sa vie, mais de cette terre aussi? Il le saurait forcément. Il le sentirait en lui. Et même chose du côté de son autre lui, à travers le miroir. Daï’ ne pouvait se montrer insensible au lien si unique qui le reliait l’un à l’autre. C’était ce lien si particulier auquel avait droit au enfant né jumeau, l’un l’autre identique, parfaitement.

Aussi, las, il bougea enfin ses muscles endolorit d’être resté dans la même position toute la nuit, pour sortir de sa chambre. Il entendait remuer, derrière les portes, quelques fin éclats de voix, même, parfois. Soupirant dans son silence, il se dépêcha de rejoindre la volée de marches qu’il descendit sur la pointe des pieds pour, dès lors, se retrouver immédiatement en face du salon de la vieille qui n’avait pas changé d’un seul pouce. Tant mieux, il détestait les changements. Il s’assura que sa grand-mère dormait toujours, veillant particulièrement sur elle, en fait. Après tout, elle n’avait plus que lui, et lui n’avait plus qu’elle, n’est-ce pas? Se ne serait certainement pas son frère qui irait prendre soin d’elle, quoi. Alors cette tâche, aussi ardue puisse-t-elle être parfois, lui revenait de droit. Il ne pouvait tout bonnement pas la laisser tomber, quoi.

Il se planta devant le foyer allumé, dégageant cette douce chaleur et lumière apaisante sur ce qui l’entourait diffusant une lueur orangé sur sa peau laiteuse. Et il attendait. Il n’allait quand même pas les laisser comme ça, partir, ou pire, leur voler? Sait-on jamais, après tout. Raison, sans doute, pour laquelle il n’avait jamais fermé l’œil de la nuit. Parce qu’il se méfiait décidément beaucoup trop d’eux pour se laisser avoir lamentablement comme un pauvre et misérable petit novice.

Asuma avait entendu du bruit ; sans doute Shuro qui se levait. Il regarda Lee qui se préparait et d'un signe de la main lui fit comprendre qu'il descendait.

- Je te laisse me rejoindre dès que tu es prêt. On part ce matin, il nous faut rejoindre le point de ralliement maintenant.

Il avait parlé d'une voix calme et posée sans que ce soit trop fort afin de ne pas réveiller qui que ce soit. Le silence de la maison avait même tendance à lui donner envie de chuchoter.
Il savait que Lee n'aimerait pas entendre ça mais il le fallait, ils n'avaient plus rien à faire ici. Ils avaient sans doute récolté des infos, pas suffisamment mais c'était déjà ça.

Asuma quitta la chambre après avoir pris son sac contenant ses affaires, il s'avança dans le couloir et s'arrêta devant la porte de la chambre que Temari occupait. Il frappa trois légers coups à la porte.

- Temari... Si tu es levée, je te laisse te préparer, je t'attends en bas nous partons ce...

La porte s'ouvrit et la jeune ninja de Suna lui fit face. Elle était déjà prête et semblait heureuse de voir qu'elle n'était pas la seule à être réveillée. Il acquiésa du regard comprenant qu'elle voulait descendre en bas elle aussi et se dirigea vers les escaliers.

Ils arrivèrent au salon et virent Shuro devant un feu semblant comme toujours perdu dans ses pensées.

- Bonjour ! Nous partons ce matin, dès que Lee sera prêt. Je vous remercie pour votre hospitalité. Au fait, votre grand mère va mieux ?

Temari en avait plus que marre d'attendre. Elle savait qu'elle ne pouvait pas se permettre de sortir comme elle le voulait de la chambre et de se promener dans la maison sans manquer de respect à ses hôtes. Elle était habillée et regardait par la fenêtre. Rien ne bougeait à part les rayon d'un soleil qui se levait peu à peu.

Elle entendit soudain le bruit d'une porte qui se fermait, ou s'ouvrait et des pas dans le couloir. Elle s'avança immédiatement vers la porte et lorsqu'elle entendit frapper doucement contre le bois de la dite porte, elle l'ouvrit en souriant contente d'être libérée de sa prison. Prison somme toute agréable mais dans laquelle la solitude avec ses pensées l'étouffait.

Asuma lui faisait face. Il semblait bien réveillé et d'assez bonne humeur bien que pensif, mais c'était normal, ils étaient en mission après tout... Il lui fit comprendre qu'il partait dès à présent et qu'elle pouvait le suivre en bas.

- Alors, nous partons ce matin pour Konoha, enfin le point de ralliement ?

Elle n'attendait pas de réponse à cette question et il sembla le savoir. Elle savait elle aussi qu'il était temps de quitter les lieux, que rien de plus ne leur serait utile. Elle pensait à Shuro qui resterait ici encore longtemps sans rien connaître du monde qui l'entoure.

Il était justement là Shuro, le regard perdu dans les flammes bleutées de la cheminée. Elle s'avança vers lui. Elle savait qu'elle avait été maladroite avec lui la veille au soir, elle n'avait rien à gagner à lui faire peur en menaçant son frère que malgré tout il devait aimer.

- Bonjour shuro, je voulais te remercier et... et m'excuser il y a des choses que je n'aurais pas dû dire.

Quel rêve étrange se disait Lee en regardant Asuma partir en direction des escaliers, il prit ses affaires et s'habilla puis rangea son sac a dos..

Hum.. tout y est ensuite mes poches à kunai et autres...

Lee vida son matériel sur le lit après tout ils allaient reprendre la route et il fallait que tout soit parfait en cas d'attaque... Une fois tout rangé il mis son sac sur son dos et descendit les escaliers.

Arrivé en bas, il vit Temari, Asuma et Shuro qui restait là dans un silence pesant puis Temari prit la parole elle s'excusait mais Lee ne comprenait pas pourquoi..

Bonjour tout le monde !! Vous avez bien dormis ? Moi bof j'ai fait un rêve bizarre Lee se gratta le menton songeur il essayait de se souvenir les détails du rêve qui disparaissaient peu à peu de sa mémoire.

Puis il regarda Shuro Où est Mio elle va bien ? Un léger pincement au cœur à l'idée de quitter la vieille femme sans espoir de la revoir un jour...

Passage de l'élite correctionelle [T] : correction de l'orthographe

Il leur tournait le dos de cette manière un peu trop insistante, dardant son regard d’azure, presque triste, droit devant lui. La première personne à descendre fut le grand chef, selon lui, même s’il se doutait bien que ce n’était pas vraiment son cas, en fait. Lorsqu’enfin toute la petite troupe fut réunie, il daigna enfin leur lancer cet air agacé, couvrant autant que possible la détresse qu’il ressentait, au fin fond de son âme. Entre un frère totalement débile et une femme mourante, il n’avait, décidément, pas de chance. Il leva la main vers son propre visage et posa son doigt blanc contre ses lèvres pâlottes, presque malades, avant de leur indiquer de le suivre à l’extérieur de la demeure. Il préférait de loin qu’ils ne se taisent, mais s’ils tenaient vraiment à discuter il le ferait ailleurs, hors de porter des oreilles de la vieille femme.

Une fois la porte refermée derrière le petit quatuor, il se permis enfin de respirer correctement, comme si, tout d’un coup, il se donnait le droit de reprendre une vie un peu plus normale, juste le fait de se retrouver au dehors, à l’air frais du matin, et plus libre qu’entre les quatre murs de la maison.

« Moi ira bien. Elle ne voudrait pas que je dise le contraire de toute façon. » [i]murmura-t-il de cette voix plutôt ennuyée et fatiguée. Les cernes sous ses yeux n’arrangeaient vraiment pas les choses, en plus. «Je vous souhaite bonne route…»

Il les laissa ainsi. Sans en rajouter. Dardant un simple regard vaguement désespéré sur la jeune fille, sans toutefois vouloir lui répondre. Il tourna les talons et retourna à l’intérieur, s’enfermer, s’y cloitrer et s’y laisser dépérir.

[HJ: Vous pouvez directement rejoindre le point de ralliement en y décrivant votre trajet et tout ça ]

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